top of page

MIRANDO

     Mirando est une  proposition dans laquelle le Rouge se trouve investi d’une affectivité qui se veut  chaleureuse et bienveillante

​

     La série Mirando  se démarque d’autres œuvres ( Les Impertinents, en particulier ) par une moindre fantaisie narrative :  pas de personnages - même en filigrane -, pas de lieux à proprement parler, d’où une forme d’harmonie relativement épurée.

     Ainsi les propositions se déploient par l’intensité : le rouge se suffit alors à lui-même entre ombre et lumière – lumière qui est presque hors cadre et à l’arrière-plan et vers laquelle le spectateur se sent inexorablement attiré.

     C’est une invitation à la contemplation comme  moyen de transcender le monde, de se transcender dans un dialogue avec l’universel.

​

     C’est l’expérience sensible que nous vivons ( et que nous recherchons ) quand nous sommes face au soleil couchant, quand le monde bascule, que les formes s’estompent  et qu’il ne reste que des lignes et des ombres qui deviennent l’essentiel et se recomposent entre ombre(s) et lumière(s) intensives.

     Il ne s’agit pas alors d’une fin mais d’un instant suspendu  et apaisant qui ramène celui qui regarde à sa vie et à son intériorité.

 

     Monde donné , qui est là dans une sorte d’irradiation générale et de jubilation dans l’immanence . Ailleurs, terre inconnue mais souhaitable et désirable vers laquelle les hommes aspirent

 

     Dans cette perspective, la série Mirando s’inscrit dans celles de mes œuvres qui ont le plus de dimension personnelle.

​

​

Suzanne Blanchet          Novembre 2017

bottom of page